dimanche 22 mars 2015

I'm back



De retour. Pourquoi ici, pourquoi pas autre part, je ne sais pas. Je pense que j'ai un certain attachement à ce blog, qui m'a aidé a surmonter la pente a certains moments.

Comme le dis si bien un commentaire de Tourn94 que j'ai découvert il y a peu, je ne suis pas que "surdouée". Je suis avant tout une personne. J'ai ici exposé ma surdouance, mes problèmes personnels, beaucoup de mal-être.
J'ai avancé et je continue d'avancer depuis. Je pense que j'ai envie de partager de nouvelles choses avec vous.

J'ai longtemps hésité à reprendre ce blog. Je me demandais quoi écrire, si je restais "anonyme", si je continuais à parler de surdouance. Je suis revenue voir de temps en temps. Je vous ai vu toujours aussi nombreux à consulter les pages concernant les surdoués.
Je vois beaucoup de questionnement, de desespoir, de besoin de se retrouver, de se construire.
Et j'ai enfin sauté le pas. Je me suis dis que j'avais parcouru du chemin, et que même si il m'en reste beaucoup à parcourir, je pouvais essayer de vous aider, de partager, de donner.

Je ne prétends pas détenir un savoir, mais j'espère pouvoir aider certains d'entre vous, ouvrir votre esprit à certaines reflexions sur vous même, sur votre vie, sur comment avancer, sourire, être heureux.

Sur ce, je vous dis donc à bientôt pour un 'vrai' article !
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vendredi 15 août 2014






Je m'étais dis que je ne reviendrai pas, que j'avais beaucoup appris et que je ne voulais pas m'enfermer dans un cercle vicieux à parler surdouance constamment. Je crois que les derniers événements m'ont beaucoup perturbés.

Sentimentalement je suis bouleversé, je ne sais pas comment je tiens encore debout, comment je souris et pourquoi je ne pleure pas. C'est tellement insidieux que ca m'attrape quand j'y pense le moins, dans les moments de solitudes alors que tout allais bien. Ca m'attrape sans que je sache pourquoi, la raison. Ca me tombe dessus comme ca, pouf, et dans ces moments je me dis qu'en fait oui, j'ai de quoi pleurer, et que je ne comprends pas pourquoi je ne m'écroule pas là maintenant de suite au milieu de la rue, jusqu'à avoir versé toutes les larmes de mon corps.


Je pensais également m'être bien construite, aller mieux. Alors oui, je sais qui je suis, je m'assume, maintenant viens la partie que je n'avais pas encore apercue et qui risque d'être encore plus compliqué : être moi même avec les autres. Je suis depuis peu totalement libre, totalement moi, et je pensais me libérer. Même si c'est réellement positif, je me rends compte de l'influence et de l'impact que j'ai sur les autres, mon entourage, mes amis. Je me retrouve avec des hommes qui ont le coeur qui battent pour moi sans que je n'ai rien demandé, je me retrouve avec des personnes attirés par ce que je suis, ce que je renvois sans que je ne comprenne pourquoi.




Et j'ai ce besoin vital, incessant de m'exprimer, mes pensées ne me suffisent pas, je fois taper, écrire, sortir ces mots qui s'entrechoquent dans mon esprit. Donc voilà, je suis de retour, je ne sais pas si je répondrai aux messages, aux commentaires personnellement, car je viens principalement pour moi, il faut voir la vérité en face.

Pour tout ceux qui se demandent si ils sont surdoués : allez voir un psychologue spécialisé, cela vous permettra d'y voir plus clair. Mais ce n'est pas le fait d'avoir l'étiquette ou non qui vous permettra d'aller mieux, c'est le fait de prendre en compte vos distinctions et d'apprendre à la dompter, à les connaitre, à les aimer. Merci à tout ceux qui lisent encore ce blog que j'avais totalement abandonné.



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dimanche 12 mai 2013

Croire en soi




Est-ce que je crois en moi ?
Je me suis posé cette question ce week-end.
Et je pense avoir pointé du doigt un de mes plus gros problèmes.

Je ne crois pas en moi. Je reste une éternelle sceptique. Je crois en ce que je vois.
Et lorsque, après avoir travailler, je vois que je n'ai pas atteint mes objectifs, je m'en veux. Je me sens nulle, je culpabilise.
J'ai beau dire devant les autres que non ça va, c'est pas trop mal, je sais que je souhaitais plus, et que je n'ai pas réussi à me satisfaire.

Je ne crois pas en moi. Et surtout, je ne suis pas fière de moi. Les deux sont liés je pense.
Je suis incapable d’être fière de moi. J'ai beau cherché je ne trouve pas un seul instant, une seule action, un seul résultat dont je suis fière.

C'est parfois lié à ma surdouance. Dans le cadre de mes études, malgré mes 2 ans de fac de langues, j'ai réussi mon premier semestre de chimie dans les 50 premiers avec quasiment 13 de moyenne. Mais non. Je me sens nulle. On me dit qu'il fallait que je rattrape mon retard, mes lacunes. Soit. Second semestre, je ne brille pas plus de par mes exploits (inexistants). Je me sens commune. Normale. Et pourtant je travaille (chose que je n'avais jamais faite auparavant haha). Et ca me plombe encore plus.
Comment je peux n'en être que là ? Pourquoi je n'arrive pas à réussir ?

Est-ce que je me fixe des objectifs trop haut, est-ce que je me fourvoie sur mes capacités ? Ou est-ce que mon absence de croyance me fait perdre mes capacités ?
Je ne crois pas en moi. Je ne crois pas que je vais réussir. J'espère mais le doute est là, constamment. Je "sais" que j'ai des capacités car on me l'a dis, parce les faits l'attestent et que je crois aux faits. Mais je ne crois pas en moi, et constamment je me demande si la psy ne s'est pas fourvoyé, si je ne suis pas plus qu'un simple être normale emplie de peur, de psychoses et d'hyper émotivité.

J'aimerai y croire.. Je me fixe des objectifs, j'essaye de m'y tenir. Mais chaque résultat est à mes yeux un échec si il n'est pas meilleur que mes attentes. Je me déçois constamment. Et donc, je ne crois toujours pas en moi.

Dans les rares cas où je réussi, j'arrive à me convaincre que ce n'est que de la chance ou le fruit du hasard.



J'aimerai, réellement, arriver à croire en moi. Arriver à me dire que je peux réussir, croire que je sais le faire, que je peux le faire. M'accorder du répit. M'accorder le droit à l'erreur.

Je pense réellement que mes 2 années à l'université n'ont fait qu'aggraver ce malaise. 2 années d’échecs réel qui m'ont fait perdre le peu de confiance que j'avais.
Malheureusement personne ne comprends pourquoi je suis aussi difficile avec moi-même. Personne ne comprend combien c'est dur d'être soi-disant "surdouée" et de n'être que dans la moyenne. Tout le monde attends plus de vous, mes parents, ma famille, mes amis. Et surtout moi-même.


Le nouvel objectif de cette année sera donc d'apprendre à croire. Pour l'éternelle sceptique que je suis, je sens que cela va être compliqué. J'ai besoin de voir que je peux le faire pour y croire. Mais je n'y arrive pas.. parce que je n'y crois pas. Cercle vicieux ?





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dimanche 20 janvier 2013

Analyse culinaire : mon assiette m'a trahie !




Et maintenant on s'attaque même à nos assiettes... 


Petite pause dans mes révisions (et mon glandage aussi, parce que bon on est dimanche, faut pas abuser haha). J'ai eu le droit aujourd'hui à quelques remarques qui m'ont interpellées. Je replace la situation : je fais partie d'un groupe Facebook (aaah les réseaux sociaux haha) d'encouragement et/ou de discussion rapport au corps : tatouages, piercings, nourriture, régimes pour certaines, etc etc.
J'ai eu la mauvaise idée de partager mon repas de midi. Le verdict est sans appel : " Coralie tu manges trop peu", "le prends pas mal hein, c'est pour ton bien", "c'est trop peu calorique".
Pour ce que ca intéresse mon repas était constitué d'un oeuf au plat, de cracottes avec du beurre, de 2 carottes, un avocat entier (+huile/sel) et 2 navet. Alors oui c'est quasi que des légumes, y'a pas de féculents blabla. Enfin moi quand j'ai fini mon assiette j'avais presque mal au bide parce qu'il était plein et j'me suis pas sentie défaillir dans la journée hein.
Bref. C'est pas la première fois qu'on me fait la remarque en plus. Alors j'avais une envie de réagir.


Parce que, expliquez moi, pourquoi certain(e)s serait plus au courant que moi de l'état de mon estomac ou des besoins de mon corps ?
C'est quelque chose qui m'a toujours sidéré, de partout. On ne choisit pas la taille de nos plats, de nos repas lorsque l'on mange hors de ses choix. Je n'ai jamais fini mes repas au lycée.
Parce que l'on m'a appris un jour, qu'il fallait savoir s'écouter. Et j'ai appris à mes dépends que je préférais manger à ma faim plutôt que d'avoir mal au ventre des journées entières car j'avais trop mangé. Parfois j'ai du mal à savoir si je mange juste moins que la moyenne ou si les gens s'évertuent à manger la quantité "préconisée" plutôt que de s'écouter. Il faut manger tant de choses par jour, tant de calories, blabla. On m'a déjà forcé à finir mes assiettes car je mangeais "trop peu". Quel est l’intérêt ?
Est-ce qu'un jour les gens vont comprendre, que comme dans tout les autres domaines, nous sommes tous différents ? Certains ont besoin de manger plus et sont rassasiés pour longtemps, d'autres ont besoin de petits repas plus réguliers, etc etc. Quel est le mal à vouloir respecter son mode de vie ?
De la même manière certain dormiront plus facilement tôt et d'autres resteront éveillés toute la nuit. Bon manque de pot je suis plutôt de la 2nd catégorie. Ce qui m'exaspère c'est que rien n'est fait pour respecter ces différences. Personnellement, je sais que je ne suis pas "majoritaire", alors je m'adapte, je me lève tôt  je ne mange pas en dehors de chez moi sinon je sais que je vais gaspiller, etc.
Mais qu'en est-il du regard des autres ? Toujours être jugée car on mange peu (c'est encore pire si comme moi on est plutôt fine de nature). Dans le sens inverse il en est de même pour ceux qui mange un peu plus. "Oh mon dieu tout ce qu'il mange". Si tu prends pas un gramme on t'envie, mais si tu grossis, c'est que tu as un problème. Quelle profondeur de réflexion, c'est beau. Non franchement, je suis touché par toute cette humanité haha.

Le dernier problème pour moi, c'est la transmission de ces "préjugés", de cette manière de se conformer à ce qui correspond à un français moyen. Oui moyen. Parce que oui, quand les monsieurs tout gentils qui te disent que tu dois manger tant ou qui décident de quelle quantité on va servir dans ton assiette ils font leurs chiffres, tu crois qu'il s'amuse à faire des catégories ? Non ils font une moyenne, et bam, pareil pour tout le monde. Bah oui c'est plus simple. Et j'ai rien à y redire, je comprend.
Sauf que pourquoi derrière on part du principe que cette moyenne doit s'appliquer à tous ? Alors oui on apprend aux enfants à être des parfaits monsieur et futur madame tout le monde. Mais pourquoi ne peut on pas envisager de prendre en compte leur différences ?
J'ai été élevé de deux manières opposés par mes deux parents : ma mère qui appliquait tout au pied et à la lettre et qui se basait sur son ressenti (si j'ai froid t'as froid, si j'ai encore faim, tu manges encore, si j'ai sommeil, t'as sommeil, etc etc), et mon père qui prenait le temps de comprendre et discuter avec moi. Qui m'a permis de me coucher super tard quand j'étais petite parce que je n'avais pas sommeil et que je voulais lire, et que c'est ainsi que j'ai compris de moi-même que si je voulais pas m'écrouler de fatigue le lendemain il fallait trouver un équilibre. De même avec beaucoup d'autres choses. Je ne dis pas qu'il a la science infuse, mais quand je vois certains enfants forcés par leur parents de suivre leurs manières de vivre ou obligés de se conformer à la moyenne, à l'encontre de leur bien-être sur des choses aussi essentielles que les repas, ca me touche. Parce que la relation à la nourriture c'est important mine de rien, et que loin de moi de critiquer les parents, je me doute que ce n'est pas simple d'arriver à trouver un juste milieu, mais parfois un peu plus de compréhension aiderait. (dans certains cas hein j'veux pas faire une généralité, non vous n'êtes pas des parents indignes, je me doute que vous faites comme vous pouvez)

Bref. Je me suis un peu emportée je crois haha. Tout ca pour dire que, parole de fille un peu différente, on est jamais égaux face à quoi que ce soit. Et parfois certains devraient s'en souvenir plutôt que juger de manière automatique. Personne n'est plus apte que soi-même à écouter son corps et à apprendre à le comprendre avec le temps.









Photo par : http://adrenalynn-x.deviantart.com/ 
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